Auteur d’un geste d’antijeu, en interceptant un ballon que le sélectionneur algé- rien, Djamel Belmadi, voulait le remettre en jeu, l’arrière gauche du SM Caen (L2, France), Ali Abdi, a été à l’origine d’un inci- dent regrettable qui a failli mettre le feu aux poudres, lors du match amical Algérie-Tunisie (1-1) au stade 19-Mai-1956. Alors que le chronomètre indiquait 28 minutes de jeu, le défenseur a intercepté le ballon puis dans l’action, il a déversé un flot d’injures sur Belmadi. Il s’en est suivi une légère altercation qui a nécessité l’intervention du staff technique et des joueurs des deux équipes pour éviter que cela ne dégénère.
Mais, à la fin du match, Ali Abdi n’a pas trouvé mieux que de verser dans le mensonge pour justifier son comportement indigne: « Ce qui s’est passé est une honte. Djamel Belmadi m’a insulté. Je tiens à clarfier la situation, je trouve que c’est honteux qu’un entraîneur insulte un joueur.», ce qui est totalement faux. Ce sont des propos indignes d’un joueur bien éduqué. En vérité, si Djamel Belmadi était en colère, il n’a à aucun moment manqué de respect au joueur tunisien qui pouvait être son fils.
Lors de la conférence de presse, après le match, Djamel Belmadi est revenu sur l’incident pour donner sa version et a indiqué que : «L’affaire est oubliée. C’est le football, ce n’est pas un sport de muets. On est des Nord-Africains, on a le sang chaud, il ne faut juste pas dépasser les limites. On est ce qu’on est.» De son côté, le sélectionneur tunisien, Jalel Kadri, a tenté de minimiser cet événement en déclarant: «Il y a eu un petit malentendu et ce sont des choses qui arrivent dans le football.» La sagesse dit-on vient des anciens.
– ABL
