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ALG : Carlos Queiroz entre mensonge et maladie

RACHID.B ET YANIS.B

Annoncé avec insistance comme le favori à la succession de Djamel Belmadi à la tête des Verts, le technicien portugais, Carlos Queiroz (70 ans), a rejeté l’offre de Walid Sadi, selon le site en ligne français, Goal.com

Les pistes s’effondrent les unes après les autres pour la succession de Djamel Belmadi, qui demeure administrativement et donc juridiquement le patron de la barre technique des Verts. Carlos Queiroz, l’ex-sélectionneur du Qatar, de l’Égypte de l’Iran et du Portugal, constituait une piste prioritaire pour la Fédération, jusqu’à ce que des journalistes algériens évoquent « l’absence d’un accord financier entre les deux parties ». Or, cette version a été démentie par Goal.com. En effet, si le site confirme bel et bien l’existence de discussions, il souligne, néanmoins, que le technicien portugais a décliné la proposition qui lui a été faite par Walid Sadi. Car, selon Goal.com, si le technicien lusitanien avait apprécié la proposition de la FAF, son refus est beaucoup plus personnel que financier.

Explorer d’autre pistes

Dans une de ses éditions, Botola avait émis quelques réserves sur les capacités physiques de l’ex-sélectionneur du Portugal, compte tenu du fait qu’il avait eu des soucis de santé, et c’est la raison pour laquelle il n’a pas été au bout de son contrat avec le Qatar. Ainsi, alors que l’annonce de l’identité du nouveau sélectionneur est attendue pour aujourd’hui, les difficultés qu’éprouve la Fédération à boucler ce chapitre n’excluent pas un revirement de situation. Cette mission incombera au gestionnaire de l’instance fédérale, lequel devrait mettre fin au suspense aujourd’hui. C’était, du moins, la tendance ces dernières vingt-quatre heures au niveau de l’institution de Dely Brahim. Après l’échec de la piste Quieroz, le choix serait même définitivement porté sur Peseiro, tout frais vice-champion d’Afrique avec le Nigeria. Son profil aurait, à ce propos, particulièrement charmé et convaincu Walid Sadi, notamment après leur rencontre à Abidjan.

Peseiro à portée de bourse

Les deux hommes se seraient mis presque d’accord sur tout, y compris le volet financier, principale hantise de la FAF au moment d’engager un technicien étranger, vu qu’il existe un plafond à ne jamais dépasser. Contrairement à Carlos Quieroz, dont les émoluments sont assez conséquents eu égard à son CV en béton armé où l’on retrouve, notamment, trace de trois qualifications à la Coupe du Monde de la FIFA, mais aussi et surtout des passages au Real de Madrid du temps des galactiques et à Manchester United aux côtés de Sir Alex Ferguson, Peseiro présente la particularité d’être un technicien à portée de bourse ! Surtout en ce moment de conflit annoncé avec Djamel Belmadi et la menace réelle qui pèse sur la trésorerie de la FAF, au cas où le toujours sélectionneur national (administrativement) vendrait à faire valoir ses droits contractuels devant la Fédération Internationale.
La démarche du champion d’Afrique 2019 avec les Verts serait, d’ailleurs, l’une des motivations principales de l’accélération du processus de recrutement initié par la FAF.

Course contre la montre

A en croire une source autorisée, Walid Sadi chercherait à boucler au plus vite le dossier du futur sélectionneur, afin de mettre un coup de pression supplémentaire à Belmadi. En signant rapidement l’un des deux techniciens lusitaniens susmentionnés, la Fédération se projetterait alors rapidement dans l’après-Belmadi et ouvrirait une nouvelle ère pour l’EN. alors que la prochaine date FIFA (16 au 28 mars) se profile à grand pas. La FAF pourrait alors se « consacrer » à Belmadi si jamais l’ancien milieu de terrain de l’Olympique de Marseille matérialisait son mécontentement du traitement infligé par la FAF et saisissait la FIFA.
Walid Sadi et son entourage proche ne trouveraient, alors, aucune raison pour ne pas actionner leurs leviers médiatiques et continuer à accabler Belmadi. Après avoir installé un nouveau patron technique chez les Verts, la FAF pourra ainsi « se consacrer » à ce dossier. Une suite logique, en somme, à la campagne lancée, depuis Bouaké, au lendemain même de l’amère élimination au premier tour de la CAN ivoirienne, en rendant public des détails financiers que les obligations contractuelles des deux parties obligeaient, pourtant, à taire.

RACHID B ET YANIS B

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