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CAN : Algérie 2-2 Burkina Faso, Toujours en vie

De notre envoyé spécial à Bouaké, Djamel Ouaglal

La faveur d’une égalisation quasi inespérée dans les ultimes souffles du temps additionnel de Baghdad Bounedjah, auteur d’un doublé, la sélection nationale a obtenu hier un nul miraculeux qui la laisse en vie dans cette CAN. De notre envoyé spécial à Bouake, DJAMEL OUAGLAL

Pour espérer se qualifier aux huitièmes de finale, les Verts doivent obligatoirement battre la Mauritanie, mardi. L’EN avait pourtant entamé cette rencontre dans la fournaise du stade de la Paix de Bouaké avec autant d’envie que de détermination. Donnant l’impression d’être bien en jambes malgré les conditions climatiques extrêmes, la sélection nationale se créa ainsi sa première tentative par Belaïli, qui a tenté sa spéciale, drible et enroulé du droit, sur laquelle le gardien du Burkina Faso Hervé Koffi s’est bien détendu pour détourner le cuir (12’).
Un mauvais dégagement du même Koffi offrira à l’Algérie une excellente opportunité lorsque Zerrouki trouva Bounedjah en plein axe qui démarquera Belaïli d’une subtile talonnade. Trop court, le numéro 8 oranais a été devancé par le défenseur burkinabé Edmond Tapsoba (21’). L’avant-centre des Verts bénéficiera dans la foulée d’un excellent service de Bensebaïni. Profitant d’une erreur d’appréciation d’Issoufou Diallo, l’attaquant d’Al Sadd évitera le keeper Koffi sans pour autant parvenir à bien redresser la trajectoire de la balle qui passera à quelques centimètres du montant gauche des Etalons (27’).

Un coup de massue avant la pause

Multipliant les assauts sans pour autant parvenir à conclure, les Verts auront une nouvelle occasion peu avant la pause par Feghouli dont la puissante frappe croisée de l’intérieur de la surface a été repoussée par l’omniprésent Koffi (42’). Mais alors que l’EN, forte d’une possession de balle dépassant les 65%, donnait l’impression de maîtriser son sujet, le Burkina Faso parvint à faire vibrer tout un stade acquis à sa cause à la faveur d’un centre d’Issa Kaboré sur lequel Mohamed Kaboré s’est parfaitement détendu pour placer une tête imparable sous la barre d’un Mandréa surpris par autant de puissance et d’audace (45’+3). D’abord refusée pour un éventuel hors-jeu, l’ouverture du score burkinabé sera finalement validée par la VAR, Aïssa Mandi ayant couvert l’auteur du but.
Ayant laissé Feghouli au vestiaire, remplacé au pied levé par Amoura, les Verts referont très vite leur retard, après seulement sept minutes sur le terrain. Juste le temps qu’il aura fallu à l’opportuniste Baghdad Bounedjah pour mettre à profit une mauvaise intervention au sol de Koffi sur une tentative de Bentaleb successive à un coup franc repoussé de Belaïli pour marquer de près.

Burkina, un adversaire coriace

Les Verts sont relancés dans cette 34ème édition de la CAN (52’). Mais avant même de songer à la meilleure manière de prendre la mesure des coriaces Etalons, l’EN se fera plomber par une incompréhensible faute d’Aït Nouri sur Issa Kaboré, obligeant l’arbitre à solliciter la VAR puis à siffler un penalty logique. Une occasion en or que le rentrant Bernard Traoré ne manquera pas pour redonner l’avantage au Burkina Faso (71’) en plaçant le ballon au centre alors que Mandréa avait plongé sur sa droite.
Sous pression, Djamel Belmadi fera alors sortir son inamovible capitaine pour lancer Adam Ounas, Chaïbi ayant également remplacé un Belaïli tout aussi décevant. Et c’est des pieds de l’ancien Napolitain que partira le corner de la dernière chance sur lequel Bounedjah s’éleva au-dessus de tout le monde pour placer une tête rageuse que ni Kaboré, ni Koffi ne parviendront à annihiler. Revenus de trop loin pour quitter la compétition sur une telle déception, les Verts savent désormais ce qu’il leur reste à faire pour prolonger leur séjour en Côte d’Ivoire.

DJAMEL OUAGLAL

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