Les Algériens membres des institutions internationales ont fait l’objet d’une attention particulière des médias coalisés à travers l’exemple d’un Franco-Algérien. Il aurait été éliminé de la CAF sur intervention de la FAF. Et celle-ci, naturelle- ment, en a pris pour son compte, notamment par Madame Soleil qui se fait maintenant la championne de la défense de « la veuve et l’orphelin ».
Un comportement qui fait non seulement dans l’amalgame, mais également dans la désinfor- mation. N’est-il pas logique que la FAF intervienne pour demander des explications sur une personne qui n’a pas été habilitée par ses services, dans la mesure où elle ne figure pas dans son organigramme ? L’instance n’est pas une écurie, et elle se doit non seulement de don- ner la priorité à celui qui la sert, mais également à ne pas confier la représentation nationale à des personnes inconnues de la famille du football.
Pourtant, la boule a certainement informé Madame Soleil que cette pratique a été consommée par le fuyard de Franceville qui, durant ses trois mandats, a enlevé à hue et à dia des compétences nationales (pour exemple Omar Kezzal, Rachid Mekhloufi, Khalouati… ). Il a installé dans le football national et international « la République des copains et des coquins », tout en bloquant des compatriotes, qui ont été, pourtant, sollicités par la CAF, sous prétexte justement de ne pas être « cartés ».
Le meilleur exemple de la désinformation de Madame Soleil est celui du Franco-Algérien, Hedi Hamel, conseiller de l’ex-président de la CAF, Ahmed Ahmed. Il avait sollicité le mandatement de la FAF pour postuler au Comex de la CAF. Il ne l’a pas obtenu justement, parce qu’il n’était pas dans l’organigramme de la FAF. D’ailleurs, toutes les fédérations adoptent la même posture.
Toutefois, la CAF est libre d’employer des personnes salariées ou indemnisées (hors fédérations) comme d’autres institutions, à l’image de l’Union arabe de football avec Mohamed Raouraoua qui ne représente plus l’Algérie et que la FAF n’a pas d’emprise sur lui. Il pourrait réintégrer son ancien poste au Comité exécutif sur proposition de la FAF, mais il devra affronter le Marocain Fouzi Lekjaa et l’Egyptien Hani Réda si, bien entendu, la case de l’âge n’intervient pas. Une belle compétition à suivre !
Madame Soleil pourrait avoir cette idée en tête, d’autant que la chasse aux sorcières a déjà commencé contre ceux qui ont collaboré avec Zetchi, Amara et Zefizef. Le prochain président de la FAF dérogera-t-il aux règles déjà établies ? Quant aux planqués des institutions internationales, Madame Soleil n’aura pas à les débusquer, ils sont trop puissants.
– AB. LAHOUARI
