L’Algérie nouvelle dans sa pluralité a besoin d’idées et de pratiques nouvelles.
La mascarade en cours à Dely Ibrahim, en plein processus électoral qui devrait porter un nouveau président de la tête de la Fédération algérienne de football (FAF), le 21 septembre prochain, est révélatrice de toute
la résistance et du poids des adeptes du statu quo. Ils n’hésitent pas à plaider et à défendre mordicus un retour en arrière, sans jamais accepter de se projeter par crainte du changement. Dans son intervention, lundi, en marge du forum d’Al Hayat, le candidat recalé à la course à la présidence de la FAF, Meziane Ighil, a gagné le respect et la sympathie d’un bon nombre d’observateurs au-delà de la stricte sphère footballistique. Il n’est pas seulement venu défendre son bifteck, mais des idées, des principes et une certaine façon de voir les choses. Il est venu dire non ! basta !
Il est venu s’indigner face à l’injustice, même lorsqu’elle émane des « puissants » du moment. Il n’a pas hésité à dénoncer devant 40 millions d’Algériens ce qu’il estime être de la « hogra », pour passer à autre chose, un autre mode de fonctionnement. Bref, le changement, celui-là même que l’Algérie nouvelle a placé au centre du pacte social.
