Au-delà des deux succès enregistrés lors des premières journées des éliminatoires de la CAN – 2025 (face à la Guinée Equatoriale (2 à 0) à Oran et le Liberia (0-3) à Monrovia) ,la rentrée des classes des Verts a été tout de même mouvementée. La gestion du vestiaire constitue le point noir de cette date FIFA. Vladimir Petkovic a donné l’air d’être dépassé par les événements et la Fédération algérienne de football (FAF) a été dans la réaction. Déjà en conférence de presse, les réponses du sélectionneur étaient le plus souvent évasives notamment sur les absences de certains joueurs, comme Farès Chaïbi qui ont fait polémique, surtout après la blessure de Hichem Boudaoui et la convocation surprise d’Ahmed Kendouci qui était en vacances.
Les choses ne s’arrangèrent pas avec la présence d’un Mohamed -Amine Amoura blessé qui, lui aussi, a quitté le stage en compagnie de Rayan Aït Nouri au lendemain de la victoire face à la Guinée Equatoriale, sans avoir joué. Les mésaventures des Verts ne s’arrêtent pas là puisque le duo Ryad Mahrez – Houssem Aouar, celui-là même qui a débloqué la situation lors du premier match, ont quitté précipitamment le regroupement pour des motifs qui n’ont pas vraiment convaincu l’opinion et les supporters de la sélection, surtout avec une communication au compte-gouttes. Le management de la sélection est à nouveau frappé par la blessure d’Ismaël Bennacer qui a ravivé de nouveau la polémique surtout que là aussi, la FAF s’est contentée d’un communiqué sans indiquer la nature et les conditions de cette blessure.
Le moral dans les chaussettes, Bennacer quitte Alger, non sans une certaine amertume sur la manière dont il a été pris en charge. Des rumeurs ont alors circulé sur le dosage trop forcé du préparateur physique, Morandi, d’autres évoquèrent le terrain en revêtement synthétique mal entretenu qui serait derrière la blessure de Bennacer. On ne parlera pas des extras, comme cette histoire de sandwichs introduits au CTN de Sidi Moussa après le retour de l’équipe nationale d’Oran, au nez et à la barbe de Petkovic, ce qui a suscité une altercation entre le manager de la sélection et le directeur du CTN qui aurait failli à sa mission de surveillance. Et pour couronner le tout, voilà que la FAF sort une histoire de taupe au sein de la sélection qui serait derrière
les fuites organisées. Un sujet qui a fait le buzz et mis une note de ridicule supplémentaire autour de notre équipe nationale.
Heureusement qu’au final, à Monrovia, les Verts ont montré sur le terrain un visage conquérant. Celui qui rappelle les succès au Togo à Lomé (4- 1) en novembre 2018 et le Niger à Niamey (4-0) en octobre 2021. C’est bon pour le moral, malgré une rentrée mouvementée.
– LAFORDASSE
